Journée de carence rétablie

À compter du 1er mars 2022,
La journée de carence est rétablie pour les arrêts maladie ne relevant pas de la covid-19.

En raison de la crise sanitaire, la journée de carence a été suspendue nationalement pour les agents-es en arrêt maladie après avoir contracté la covid-19. La collectivité avait fait le choix d’étendre cette dérogation à l’ensemble des arrêts de maladie, quel qu’en soit le motif.

À compter du 1er mars 2022, la décision a été prise par la collectivité d’appliquer la réglementation nationale, c’est-à-dire de suspendre la journée de carence uniquement pour les agents-es en arrêt maladie lié à la covid-19. Pour les autres motifs, la journée de carence est rétablie.

Le rétablissement de la journée de carence s’entend au regard du dispositif classique, c’est-à-dire qu’elle ne s’applique pas dans les cas suivants :

•    congé de longue et grave maladie,

•    congé de longue durée,

•    congé pour accident de service et maladie professionnelle,

•    rechute d’arrêt maladie moins de 48 heures après la reprise,

•    congé maternité.

Dans le cas d’un arrêt lié à la covid, pour bénéficier de l’exonération du jour de carence, vous devrez présenter le justificatif délivré par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). Pour toute question, vous pouvez vous adresser à vos responsables RH (Totems > Ressources humaines > Vos contacts RH).


Le fond de secours pour les actifs et les retraités

En cas de reste à charge après les remboursements de la Sécurité Sociale et de la mutuelle, le fonds de secours est là pour vous.

Le fonds de secours permet un remboursement supplémentaire des frais médicaux restant à votre charge après paiement des prestations de la Sécurité sociale et de votre mutuelle, notamment pour les lunettes, prothèses dentaires et autres appareillages.

Bénéficiaires

1. Le personnel actif de l’Eurométropole

  • Les agents en activité travaillant au moins à 50%
  • Leurs ayants droit, sous réserve qu’ils n’exercent pas eux-mêmes une activité rémunérée (en cas de chômage, un plafond de ressources annuelles à 6.400 € est appliqué)
  • Pour les enfants à charge, la limite d’âge est fixée à 25 ans
  • Les agents en disponibilité ou en congé parental ne peuvent prétendre à un secours sauf s’ils sont ayants droit.

2. Les retraités de L’Eurométropole

  • Les retraités bénéficiant d’une pension de la Ville de Strasbourg, de la CNRACL ou de l’IRCANTEC
  • Le conjoint est considéré à charge si ses revenus mensuels sont inférieurs à 380 €.

Conditions de ressources :

Le dossier est examiné sur présentation de la dernière fiche de paie de l’Eurométropole, du bulletin de paiement de la CNRACL ou de la CARSAT et de la complémentaire.

L’ensemble des revenus imposables du bulletin de paie ou de pension est pris en considération (hors primes annuelles des salaires des mois d’avril et novembre).

Prestations :

  • Le montant minimal de la participation est fixé à 15 €
  • La participation maximale est fixée à 800 € par bénéficiaire sur une période de 6 mois
  • A l’exception des frais de consultation, des produits pharmaceutiques et certains accessoires l’ensemble des frais médicaux et paramédicaux remboursés par la Sécurité Sociale peuvent faire l’objet du secours.
  • En matière d’optique : le montant de la dépense d’une monture est plafonné à 150 €. Pour les lentilles jetables, une seule demande par an est acceptée.
  • La participation pour les frais de cure thermale se limite aux frais d’hébergement et de repas. Si plusieurs curistes d’une même famille effectuent une cure dans un même lieu et à la même période, ces frais sont répartis en autant de parts que de personnes concernées. Ainsi, pour un couple dont les frais d’hébergement s’élèvent à 800€, ce montant sera réparti sur les deux têtes, à savoir, deux fois 400€ servant de base de calcul de la part du fonds de secours.
  • Pour les pensionnés de la ville (hors CNRACL), les secours en matière d’aide-ménagère font l’objet d’un accord spécifique avec l’ABRAPA. L’examen du dossier permet de déterminer le montant exact de la participation mensuelle renouvelable pour une durée d’un an.

Règles de gestion :

Pièces à fournir :

  • Formulaire de demande de secours adressé au Président de l’Amicale ou à déposer à l’Amicale
  • Dernière fiche de paie pour les actifs ou dernier décompte de pension pour les retraités
  • Décompte de la Sécurité Sociale
  • Décompte MUTEST ou d’une autre mutuelle (validité 1 an)
  • Factures médicales

Calcul de la Mutuelle :

  • Le montant des dépenses à charge est obtenu après déduction de la participation « Sécurité sociale » et « Mutuelle » du montant total des frais.
  • Une franchise de 2,5 % est calculée sur le revenu imposable mensuel hors primes annuelles des salaires des mois d’avril et novembre (cette franchise n’est pas appliquée pour les ressources inférieures à 915 € nets)
  • La participation est fixée à 50 % du montant à charges après déduction de la franchise. Le pourcentage est majoré de 5 % par enfant à charge dans la limite de 80 % de participation totale.
  • Le montant à payer correspond au montant de la participation après abattement des cotisations CSG et RDS.
  • Pour les agents n’ayant pas souscrit la garantie supérieure, le montant qui aurait pu leur être alloué à ce titre est déduit fictivement.
  • Les secours sont versés dans la limite des crédits disponibles.

Si après l’obtention du secours, vous estimez que les frais restant à votre charge sont encore élevés, vous avez la possibilité de demander une aide supplémentaire directement auprès de MUTEST qui dispose d’un Fonds Social. La demande doit s’effectuer sur la base d’un formulaire à retirer auprès de MUTEST.

Attention : aucun secours n’est accordé pour des dépenses médicales non remboursables par la Sécurité sociale et les mutuelles.

Cette prestation est gérée par l’Amicale, elle est ouverte à TOUS même pour les non-membres de l’Amicale.






tract intersyndical

NÉGOCIATIONS GLOBALES ???

La CFDT, la FA FPT et le SPT 67, Syndicats Représentatifs de l’Eurométropole de Strasbourg, ont été consternés par l’article de presse de « Rue 89 » paru le 15 Mars 2022 sous l’intitulé  » Après une première mini-grève à l’Eurométropole, la CGT obtient un calendrier de négociations « .

Dans le cadre des négociations globales en cours menées avec l’Administration, nous déplorons que la parole donnée n’ait pas été respectée alors que des engagements mutuels avaient été pris d’ouvrir des négociations sur la base d’un calendrier établi afin de pouvoir aborder, entre autre, la pénibilité et l’insalubrité pour l’ensemble des agents indifféremment de leur service ou direction d’affectation. 

Nous rappelons qu’il avait été entendu que la pénibilité serait compensée par une réduction horaire, tandis que l’insalubrité le serait par des indemnités de sujétion dans le cadre du RIFSEEP.

Cette méthode pour le moins cavalière rompt avec la parole donnée. Elle ne tient pas comptede l’égalité entre les agents et va à l’encontre de l’objectif d’atteindre une égalité Femme/Homme qui est pourtant l’un des piliers de la démarche mentionnée dans l’article de presse.

Cette action menée par un seul syndicat, ciblée sur 4services, aurait également pour conséquence d’accroître l’iniquité entre les agents de la catégorie C.

La CFDT, la FA FPT et le SPT 67 exigent que :

  • la parole donnée soit respectée,
  • les négociations soient menées de manière globale,
  • les sujets ne soient pas traités en catimini mais avec l’ensemble des 4 syndicats représentatifs,
  • l’information se fasse autrement que par voie de presse,
  • les décisions prises ne bafouent, ni le principe d’égalité entre les agents, ni le principe d’égalité Femme/Homme, quel que soit la direction ou le service de rattachement.