Catégorie : Publications

CHSCT du 28 avril 2022

                                    CHSCT du 28 avril 2022

  1. Déménagement des services au sein de la Tour du Centre Administratif

 – pour information

2. Nouvelle organisation du service Ingénierie et Conception de l’Espace Public – pour avis

À l’occasion de la prise de fonction du nouveau chef de service en 2020, une période de consultation a été ouverte, consultation ayant permis notamment de recueillir les attentes des agents, tout en impulsant une refonte des process et de l’organisation du service.

L’ensemble de la démarche, vise par l’élaboration d’un organigramme cible, à prendre en compte :

– Les améliorations nécessaires à la réalisation des missions confiées
– Les enjeux politiques de la nouvelle mandature

L’enjeu, posé à travers le document en 2.3 « objectifs », est de permettre de répondre aux projets du mandat en tenant compte des ressources disponibles et mobilisables ainsi que les marges disponibles.

Pour la CFDT, la volonté affichée de plus de transversalité et de permettre une montée en compétences des agents avec un vrai déroulement de carrière est à saluer.

Toutefois, une vigilance est à porter sur la notion de souplesse qui apparait à la lecture du document comme de la « flexibilité », l’agent étant la variable d’ajustement.

Outre une simplification et une meilleure lisibilité de l’organisation, articuler à une transversalité et montée en compétences, il s’agit de mettre l’accent sur « la gestion régulière du plan de charge du service ». Les notions d’efficacité de polyvalence et de lissage doivent s’accompagner d’outils d’évaluation concernant les projets, leurs complexités et leurs durées.

Transversalité ne signifie pas interchangeabilité des agents de même que fongibilité des projets, ne signifie pas non évaluation de la complexité / durée des projets ce qui détermine pourtant la charge de travail.

Au regard des enjeux posés, la CFDT demande qu’un bilan à 1 an nous soit présenté en instance.

La CFDT a voté pour.

3. Installation de caméras dans l’usine d’incinération aux ponts bascules et quai de déchargement – pour information

Une évolution réglementaire dans le cadre de la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire) impose aux exploitants d’unités de valorisation énergétique de filmer les opérations de déchargements des véhicules ainsi que les plaques d’immatriculations, afin de pouvoir identifier les types de déchets qui sont déchargés.

Afin de se mettre en conformité avec la loi, des caméras vont être installées d’ici fin mai aux ponts bascules de l’usine, dans le hall de déchargement, au niveau de la fosse de l’usine d’incinération ainsi qu’au niveau du broyeur d’encombrants.

Hormis les caméras, l’exploitant doit également respecter des règles concernant la sécurisation des données, leur accès limité à certaines personnes, l’information des utilisateurs du site sur la présence de caméra, etc…

Ces mesures doivent être mises en œuvre au plus tard le 1er juillet 2022.

Au regard des délais contraints, il y a eu peu de concertation avec les agents et les acteurs de la prévention. Par contre il y a une volonté de transparence et d’information quant à la présence et au fonctionnement de ce système

La CFDT a voté pour.

3. Installation de caméras dans l’usine d’incinération aux ponts bascules et quai de déchargement – pour information

Une évolution réglementaire dans le cadre de la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire) impose aux exploitants d’unités de valorisation énergétique de filmer les opérations de déchargements des véhicules ainsi que les plaques d’immatriculations, afin de pouvoir identifier les types de déchets qui sont déchargés.

Afin de se mettre en conformité avec la loi, des caméras vont être installées d’ici fin mai aux ponts bascules de l’usine, dans le hall de déchargement, au niveau de la fosse de l’usine d’incinération ainsi qu’au niveau du broyeur d’encombrants.

Hormis les caméras, l’exploitant doit également respecter des règles concernant la sécurisation des données, leur accès limité à certaines personnes, l’information des utilisateurs du site sur la présence de caméra, etc…

Ces mesures doivent être mises en oeuvre au plus tard le 1er juillet 2022.

Au regard des délais contraints, il y a eu peu de concertation avec les agents et les acteurs de la prévention. Par contre il y a une volonté de transparence et d’information quant à la présence et au fonctionnement de ce système.

Article des DNA du 07 avril faisant suite à la présentation du baromètre social aux agents

DNA – Eurométropole et Ville de Strasbourg.

Baromètre social : des politiques « illisibles » pour des agents désorientés

MSK Le 7 avr. 2022 à 19:36

Conscient d’un mal-être dans ses services, l’exécutif de l’Eurométropole a fait réaliser un audit interne. Les résultats, partiellement diffusés ces derniers jours, confirment un problème de pilotage des projets.

Présentés aux représentants du personnel la semaine dernière, et aux agents (sous forme de webinaire) ce jeudi, les résultats du baromètre réalisé en interne à l’Eurométropole viennent objectiver les ressentis. « Besoin de repères et de cadre » La synthèse de l’enquête menée auprès de l’ensemble des effectifs (6 650 permanents fin 2019, fonctionnaires et contractuels) par le cabinet de conseils en management Pragma relève des points positifs.

Tout d’abord un retour du questionnaire par plus de 50 % de la population ciblée. Puis : « Le corps social (audité, NDLR) aime son travail, trouve qu’il fait sens. Il est fier d’appartenir à l’institution et apprécie les relations entre collègues ».

Le rapport, dont nous avons pu lire une trentaine de pages, précise que cette situation est « caractéristique de la fonction publique ». Mais, poursuit la synthèse, ces mêmes agents ont « besoin de repères et de cadre suite à la crise et aux changements récents ». Notamment une organisation nouvelle présentée en juillet 2021.

Dans le détail, 36 % des répondants considèrent que leurs « conditions de travail ne leur permettent pas d’être efficaces ». 41 % disent ne « pas disposer du temps nécessaire ». 38 % « N’obtiennent pas facilement les décisions dont ils ont besoin ».

Les managers, plus particulièrement, semblent à la peine. À 36 %, ils déclarent « ne pas être à l’aise pour expliquer les orientations politiques » ni « pour les mettre en œuvre ». Seuls 20 % des managers de proximité considèrent que « les modes de collaboration avec les élus sont satisfaisants ». Près de la moitié des managers stratégiques sont dans le rouge pour ce qui concerne la charge de travail.

En conséquence logique de quoi 45 % de l’ensemble des répondants disent ne pas « connaître clairement les objectifs et priorités de leur direction ». Le cabinet conseil traduit, dans sa synthèse : « Les répondants ne se sont pas encore approprié le projet des élus et ont besoin de trouver un mode de collaboration plus satisfaisant avec eux ».

Enfin, la bonne coopération interservices fait défaut pour 39 % des interviewés. Et 59 % répondent « pas du tout » ou « plutôt non », lorsqu’on leur demande si, depuis un an, « ils ont le sentiment que le fonctionnement interne de la Ville et de l’EMS s’améliore ».

« Une gouvernance fortement descendante » Pour ne rien arranger, la politique RH se trouve sévèrement égratignée : plus de 60 % des répondants estiment, par exemple, que les critères de promotion ne sont « pas clairs », presque 60 % les trouvent « inéquitables ». Cet état des lieux problématique n’est pas une surprise en soi.

À l’occasion d’une lettre ouverte partagée à l’ensemble des élus de la collectivité, la CFDT de l’Eurométropole alertait déjà en mars sur « une illisibilité pour les managers dans l’accompagnement des équipes, et une feuille de route non priorisée ». « L’équipe précédemment au pouvoir avait l’expérience » Du côté de la CFDT, la secrétaire générale pour l’EMS Catherine Kopp relève : « Nos constats du mois de mars recoupent ceux du baromètre concernant la perte de sens au travail et le manque de visibilité sur les politiques engagées ». « On se situe bien dans un problème de pilotage et d’arbitrage ». Lorsqu’on lui demande ce qui pose spécifiquement problème, selon elle, avec cet exécutif, elle précise. « L’équipe précédemment au pouvoir avait l’expérience. Leurs objectifs étaient posés et accompagnés, même avec d’autres soucis pour nous, comme des moyens moindres. 

Du côté de la CGT, Gilles Dimnet, secrétaire général adjoint pour l’EMS, est plus circonspect. « Nous aurions aimé intégrer dans le questionnaire des points sur les violences sexistes, par exemple, mais il n’a pas été donné suite à notre proposition. »

« Dans l’ensemble, poursuit Gilles Dimnet, j’ai un mal fou à commenter ces résultats. » « Ils sont trop vagues, et nous attendons toujours leur déclinaison service par service qui permettrait d’affiner l’approche par métiers. » « On suspecte, sans avoir de réponse claire là-dessus, que les agents d’exécution n’ont pas répondu de manière massive au questionnaire et qu’on biaise un peu, de ce fait, la synthèse finale. »

Comme sa collègue de la CFDT, le cégétiste relève qu’un webinaire pour la restitution du baromètre, ce jeudi matin, n’est pas adapté à tous les agents. Et qu’il faudra diffuser l’information de manière complémentaire par d’autres voies.