Catégorie : Infos pratiques

Ateliers d’auto-défense féministes pour les agentes de la collectivité

source TOTEMS

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, la Mission Droits des femmes et égalité de genres en partenariat avec les associations Ru’Elles et Allez les Filles proposent 2 ateliers d’auto-défense féministe.

L’auto-défense féministe, c’est quoi ?

  • L’autodéfense féministe a la particularité d’appréhender la violence faite aux femmes en partant de ce qu’elles vivent réellement, tous les jours et sous toutes les formes : harcèlement sexuel, violences verbales, humiliations, violences physiques, psychologiques, etc que ce soit dans l’espace public ou à la maison.
  • Concrètement les séances visent à donner des outils pour se défendre tant verbalement que physiquement : différents exercices sont proposés, certains inspirés des arts martiaux et sports de combat ainsi que des temps de sensibilisation avec un partage de conseils juridiques et pratiques.

Ces ateliers s’adressent à toutes celles qui se reconnaissent dans les problématiques nommées et les termes utilisés, selon un principe d’auto-définition, sans limite d’âge et aucune condition physique n’est nécessaire. Ils sont animés par des professionnels-les formés-es et expérimenté-es. Confidentialité, bienveillance et sororité guident ces ateliers.

Deux dates sont proposées :

  • Le lundi 6 mars de 12h à 14h : atelier animé par l’association Allez les filles
  • Le jeudi 9 mars de 12h à 14h : atelier animé par l’association Ru’Elles

Les séances auront lieu dans la salle de sport qui se trouve au 38, route de l’hôpital (38RH).

Venez avec votre bouteille d’eau, votre serviette et en tenue décontractée.

Merci de vous inscrire, avant le 3 mars, auprès de Corinne Jacob : corinne.jacob@strasbourg.eu.

Attention ! Ces ateliers se font hors temps de travail.

retenues pour grève à l’EMS (note N°001)

Au sein de la fonction publique, le service fait ouvre droit à rémunération (article L.115-1 du
C.G.F.P.). Par conséquent, l’absence de service fait pour cause de grève entraîne une retenue de
la rémunération qu’aurait dû percevoir l’agent-e s’il-elle avait assuré normalement son service.

Les effets de la grève sur la rémunération des agents-es publics-ques de l’Eurométropole de
Strasbourg ont été redéfinis afin de se conformer à la réglementation nationale. Les mesures
suivantes seront appliquées à compter des jours de grève constatés à compter du 1er janvier 2023.

1) Une retenue proportionnelle


Les retenues à appliquer sont les suivantes :
 1/30ème de la rémunération pour 1 journée de grève (151,67h /30j = 5,06h),
 1/60ème de la rémunération pour 1/2 journée de grève (5,06h /2 = 2,53h),
 Pour les grèves exprimées en heures ne correspondant ni à une ½ journée, ni à 1 journée
complète, 1/151,67e de la rémunération par heure.

2) L’assiette de la retenue

L’abattement sera effectué sur le traitement de base indiciaire (T.B.I.), et ses accessoires (N.B.I.,
indemnité de résidence, etc.), hors S.F.T., ainsi que sur les primes et indemnités versées
mensuellement.

À noter : la nouvelle assiette de retenue sera appliquée dès que le logiciel de gestion de la paie
sera programmé pour ce faire (courant 2023).

3) Le bulletin de salaire


La mention indiquée sur le bulletin de paie est la suivante : « retenue service non fait ».

4) Le décompte de jours de grève

Le décompte au titre de la grève se calcule en jours ouvrables pendant lesquels l’agent-e n’assure
pas son service.

Toutefois, lorsque l’absence de service se prolonge sur plusieurs jours, la retenue prend en compte
toutes les journées écoulées du 1er jour de l’absence jusqu’au jour de la reprise effective du
service.

Ainsi, à l’avenir, si un-e agent-e est porté-e gréviste du vendredi matin au lundi soir, la collectivité
appliquera une retenue de 4/30e au titre du vendredi, samedi, dimanche et lundi.

Signé
Marianne MOLLER
Directrice des ressources humaines